lundi 27 novembre 2006

Premiere rencontre avec l'ennemi

L'été 1991 a été particulierement éxécrable: l'été le plus pluvieux depuis des lunes au Québec.
On pointe aussi du doigt l'éruption du volcan Pinatubo ( aux Philippines je crois...) et de son immense nuage de poussiere qui a voyagé de par le monde privant certains coins de notre planete de ses precieuses heures d'ensoleillement.

David a presque 2 ans. Il est l'ainé de la famille. Il a un petit frère de 12 mois son cadet. L'été a déjà cédé sa place à notre magnifique automne québecois avec sa vegetation aux milles couleurs et...le retour des microbes de tout acabit s'est fait en force. David et Louis ont deja attrappé leur premier rhume de la saison. Le virus s'accroche et écorche déjà leurs petites gorges. Et c'est reparti pour les nuits blanches, les quintes de toux déchirantes, les sirops qui ne soulagent pas, les otites, les visites chez le medecin et les antibiotiques.

Mais en ce matin du 21 septembre 91, quelque chose est différent. David qui est à l'habitute si souriant et plein d'entrain (même s'il est incommodé par de vilains microbes...) est plutôt amorphe et sans appétit. Humm... il y a anguille sous roche... maman est aux aguêts...

En apres-midi, rien ne va plus: la toux n'est plus la même. De grasse et expectorante, elle devient sèche et sifflante accompagnée de nausée...Je ne sais que faire...rien dans mes livres, l'internet ne fait pas encore partie de nos vies...Info-Santé me recommande d'aller consulter.

On passe au triage. L'infirmiere ecoute les poumons de fiston, regarde les côtes..." ça tire..." qu'elle me dit..."quoi? qu'est-ce ce qui tire? " La panique s'installe parce que je réalise que quelque chose ne va pas. Elle m'explique patiemment que la peau est tendue et rentre entre les côtes et que c'est un signe. " un signe de quoi?" que je lui demande... " de l'asthme, madame..."

J'encaisse le choc mais je suis quand meme plutot abasourdie...de l'asthme? ben non, pas lui, pas nous, pas dans ma famille!

jeudi 23 novembre 2006

Les canadiens vivent dans une soupe chimique dangereuse

ENVIRONNEMENT
Les Canadiens vivent dans une «soupe chimique» dangereuse

Gilles Toupin La Presse, Ottawa

Nos enfants sont empoisonnés quotidiennement par une multitude de produits toxiques et nous vivons tous dans une «soupe chimique» qui met la santé des Canadiens en danger.
Pourtant, les gouvernements ont fait preuve de la plus grande négligence à cet égard, conclut une étude réalisée par Défense environnementale, groupe voué à la protection de l'environnement et de la santé.
«Nous rendons publics les résultats de notre troublante étude intitulée Les Enfants empoisonnés - une nation toxique. Ils révèlent une terrible réalité, a déclaré hier le Dr Rick Smith, pour Défense environnementale. La pollution est si grande, dans notre pays, que les enfants ont davantage de produits toxiques en eux que leurs parents. Et la principale raison de cette situation, c'est la négligence et l'inaction de notre gouvernement fédéral, qui a renoncé à son rôle de meneur pour réduire la pollution dans ce pays.»

L'étude en question s'est employée à vérifier des échantillons de sang et d'urine de 13 membres de cinq familles canadiennes vivant dans divers coins du pays, dont Montréal, afin de vérifier la présence éventuelle en eux de 68 produits toxiques ciblés. L'étude a constaté la présence de 46 de ces produits néfastes chez les personnes examinées. En moyenne, 32 produits chimiques ont été détectés chez chaque parent volontaire et 23 produits chimiques ont été détectés chez chaque enfant.

«Dans plusieurs cas, a précisé le Dr Smith, les enfants de l'étude étaient davantage contaminés par certains produits chimiques que leurs parents, soit par des composés perfluorés, des ignifuges bromés et des métaux lourds.»
«Bon nombre des produits chimiques trouvés dans le corps des enfants sont associés au cancer, aux troubles du développement, aux troubles respiratoires et aux dommages neurologiques.
Tout simplement, nos enfants sont empoisonnés chaque jour par les produits toxiques dans leur maison, dans leur école et quand ils sont au jeu.»

Viviane Maraghi, 34 ans, une mère de famille de Montréal qui a participé avec sa famille à l'étude, a déclaré hier qu'elle était consternée par ce qu'elle a appris.
«Je suis une personne extrêmement consciente de l'environnement, a-t-elle témoigné. Une grande partie de mon alimentation est biologique. Je suis extrêmement inquiète pour mes enfants. Nous sommes une famille qui fait attention, qui est consciente de ce qu'il faut faire et, pourtant, on est quand même contaminés. Je considère que le gouvernement doit absolument légiférer sur les produits chimiques et tout type de pollution.»

Les produits contaminants répertoriés chez les volontaires du Québec, du Nouveau-Brunswick, de l'Ontario et de la Colombie-Britannique se trouvent partout dans l'environnement de tous les jours des Canadiens, dans l'alimentation (notamment les céréales cultivées avec pesticides), les vêtements, les matelas, les produits nettoyants, les insecticides, les poêlons recouverts de téflon, les claviers d'ordinateur, les sofas ou encore l'air que l'on respire -le mercure et le manganèse produits par la combustion de l'essence.
«Le fait que les enfants, dans notre étude, aient une concentration de produits chimiques plus élevée que leurs parents constitue un acte d'accusation grave face à l'inaction et la négligence du gouvernement fédéral, a affirmé le Dr Smith. Je souhaite que les Canadiens se mettent en colère en constatant les résultats de notre étude et qu'ils pressent le gouvernement à agir.»

Selon M. Smith, le gouvernement canadien accuse un retard considérable sur les États-Unis dans la lutte contre les produits toxiques. «Notre gouvernement a été négligent depuis 15 ans. Nous sommes l'un des pays les plus pollueurs de la communauté internationale. Même le gouvernement Bush a signé une entente avec les entreprises qui produisent des composés perfluorés afin qu'ils soient éliminés, alors qu'ils sont encore légaux au Canada.»

Sidéré par le rapport de Défense environnementale, le chef du NPD, Jack Layton, a demandé au gouvernement Harper, hier aux Communes, s'il allait poursuivre la pratique libérale «d'empoisonner nos enfants» ou bien s'il allait prendre des mesures pour enrayer ce mal.
La ministre de l'Environnement, Rona Ambrose, a répondu qu'elle travaillait étroitement avec le groupe du Dr Rick Smith et qu'elle était en train de procéder à une révision des lois canadiennes sur l'environnement.

Mme Ambrose a également annoncé qu'elle participait avec son collègue de la Santé, Tony Clement, à une étude similaire à celle de Défense environnementale afin d'attirer l'attention sur les produits toxiques qui contaminent les enfants canadiens.
Source: La Presse du Vendredi 2 juin 2006

Les asthmatiques: parents pauvres du réseau

UN GROUPE DE TRAVAIL SONNE L’ALARME
Les asthmatiques, parents pauvres du réseau

Marie CaouetteLe Soleil, Québec

L’état de plus de 400 000 asthmatiques du Québec laisse à désirer. Ils ne sont pas suivis de façon continue dans le réseau de la santé, malgré un diagnostic de maladie chronique, et ne sont pas non plus en mesure de contrôler eux-mêmes leur maladie. Pire encore, beaucoup continuent de fumer ou gardent un petit animal à poils à la maison !
Le Québec « est loin » d’offrir le meilleur traitement possible aux asthmatiques, compte tenu de l’état des connaissances actuelles sur cette maladie, observe le pneumologue Louis-Philippe Boulet, de l’hôpital Laval, qui dirigeait jusqu’à aujourd’hui le programme de recherche Vespa, auquel ont collaboré une cinquantaine d’experts depuis huit ans. Vespa est l’acronyme de Vers l’excellence dans les soins aux personnes asthmatiques.

L’asthme entraîne un fort absentéisme scolaire, plus de 300 000 consultations médicales en cabinet privé ou en clinique externe, plus de 86 000 visites à l’urgence et 25 000 jours d’hospitalisation. On pourrait couper de moitié les visites à l’urgence et les jours d’hospitalisation avec des soins de meilleure qualité. Au cours des 10 dernières années, le taux de mortalité associé à l’asthme a cependant chuté de façon importante.

Les spécialistes de Vespa arrivent aussi avec des solutions, au terme de leur mandat. En entrevue, le Dr Boulet indique qu’il faut mieux équiper les 8000 omnipraticiens que les asthmatiques consultent en cabinet privé ou à l’urgence.

Source: journal Le Soleil du mardi 21 mars 2006.

C'est un départ!

Bonjour,

Mon nom est Marie et j'en suis à ma premiere experience en tant que "bloggeuse.

Je suis mère de 3 ados, (3 fils, ouf!) qui sont maintenant pétant de santé. Mais ce ne fut pas toujour le cas. L'automne nous amenait sa kyrielle de rhume et d'affections de toutes sortes et des nuits blanches, beaucoup de nuits blanches à veiller à leur chevet. Je ne dormais qu'une ou 2 heures par nuit souvent sur le sofa avec un enfant sur chaque bras... J'étais au bout du rouleau

Comme beaucoup d'enfants maintenant, mes fils souffraient d'asthme, d'eczema, une tendance a l'hyperactivité causé par les medicaments contre l'asthme et un leger deficit d'attention que l'on voulait regler grâce au Ritalin. J'ai dit non.

Comme je suis plutot têtue et que j'acceptais difficilement de medicamenter mes enfants en si bas âge, j'ai pris un autre chemin, beaucoup plus tortueux, semé d'embuches où j'ai longtemps voyagé en solitaire. Apres 7 ans de recherches, d'essais et erreurs, quelques milliers de dollars en moins, j'ai enfin trouvé ce qui clochait.

Des milliers d'autres parents vivent la même situation et c'est à vous que je m'adresse. Les problemes respiratoires sont en hausse constante depuis 15 ans. L'hyperactivité et le deficit d'attention sont presque a l'état epidemique dans le milieu scolaire et des milliers de parents et d'enseinants sont à bout de souffle et se sentent totalement dépourvus devant le manque flagrant de ressources et d'alternatives. Et pourtant elles existent.

Je n'ai pas découvert la panacée ni de cure universelle mais on s'est débarrassé des pompes et des crèmes à la cortisone il y a presque 3½ ans. Rien de miraculeux je vous assure.

Je ne suis pas médecin ni pédiatre ni meme infirmiere mais j'ai appris beaucoup a fil de mes lectures et c'est ce que je veux partager avec vous ici.

Je suis passé a l'action et j'ai repris le contrôle de la santé de ma famille.

Au plaisir de vous acceuillir et de vous lire,

Marie